Notre expertise
Grégoire Viau / Scénariste, réalisateur, animateur, narrateur, traducteur, conférencier
GRÉGOIRE VIAU
Scénariste, auteur, réalisateur, animateur, narrateur, traducteur & conférencier
Québec, Québec, Canada
Gregoire Viau
Notice biographique
2014
Grégoire Viau est scénariste, reporter, réalisateur, animateur et traducteur. Depuis 1984, il a travaillé principalement pour les Productions Via le monde avec Daniel Bertolino. Il a tourné dans une trentaine de pays, couvert un spectre assez large de sujets, allant de l’extrême pauvreté au luxe extrême, en passant par l’histoire, le social, le sport (les jeux olympiques) la santé (en collaboration avec le Dr Jean-François Chicoine), le culturel, la coopération internationale, le développement économique et la gastronomie, avec, notamment, 60 portraits de chefs d’Europe et d’Amérique associés au prestigieux réseau des Relais Gourmands. Il a travaillé sur de nombreux textes produits par Le monde est ailleurs. Il est réalisateur et coanimateur de la série Marhaban Bikoum, 15 heures sur le Maroc pour TV5, coproduites avec la télévision nationale marocaine. Il est aussi scénariste de fiction. Il travaille actuellement à un projet d’écriture et de films avec Le monde est ailleurs et Productions Via Le monde.
Gregoire Viau
Abrégé de CV
2014
2013-2012
MISSIONNAIRES : Doc. 1 heure, contrat de développement avec RDI. Prod. Via le monde.
BONTÉ DIVINE : Scénario de long métrage, avec la collaboration d’André Forcier. Films du
Boulevard, Réal Chabot producteur ; avec l’appui financier de la Sodec et de Téléfilm Canada.
BALLE PERDUE : Scénario de long métrage. Co-prod. Solofilms et Via le monde, Louis-Philippe
Rochon et Catherine Viau, producteurs. Avec l’appui financier de la Sodec.
PRIX SOLIDAIRES CENTRAIDE : Conception, réalisation, 5 films de 3 minutes.
2000-2011
SÉRIE MARHABAN BIKOUM : 15 heures sur le Maroc ; coprod. Via le monde (Canada),SNRT
(Maroc) ; réalisateur et co-animateur avec Yasmine Khayat. Diffusion TV5, SNRT.
SPÉCIAL UP & DOWN À TRACADIE : Doc. 1 heure. Artiste invité et co-réalisateur. Production
Cojak (Nouveau-Brunswick), diffusion Radio-Canada Atlantique.
MISSION POÉTIQUE ET SOCIALE DE GUY LALIBERTÉ DANS L’ESPACE : Réalisation
du segment avec David Suzuki à Montréal.
DANS LE ROUGE : Scénario de long métrage, en collaboration de Christien Leblanc ; appui
financier : Fonds Greenberg et Sodec. Prod. Cojak (Nouveau-Brunswick) et Via le monde.
SITE CINÉMA QUÉBÉCOIS : Rédacteur au site cinémaquébécois.téléquebec.tv, de la série
Cinéma québécois (Télé-Québec).
PORTAIL SANTÉ TRANSCONTINENTAL : Rédacteur ; direction Dr Jean-François Chicoine.
SOLDATS À VIE (BOOT NATION CAMP) : Film de Sofi Langis. Adaptation et narration.
Diffusion : Radio-Canada. Production : Cojak.
HÉRITAGE NOIR : Film de Nicole Briand et Charles Thériault. Adapt. française. Prod. Cojak.
CORPO CIRQUE DU SOLEIL : Réalisation d’un film de 16 minutes pour la candidature du Cirquedu Soleil à l’organisation des cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux olympiques d’hiver de Vancouver, 2010. Martin Bolduc et Jacques Méthé, producteurs pour Cirque du Soleil Images.
SÉRIE RELAIS GOURMANDS / ÉTAPES GOURMANDES : Réalisateur et animateur, 60
portraits de chefs Relais Gourmands (Relais & Châteaux). Tournages : France, Italie, Suisse,
Belgique, Allemagne, Espagne, Canada, Etats-Unis. Productions Via le monde (DB) inc. pour
ARTV, Gourmet TV (France) Canal Voyages (France) et TV5 Monde.
SÉRIES PLAISIRS DE FRANCE, PLAISIRS DE CORSE, PLAISIRS D’ITALIE : Réalisateur
et animateur, 52 émissions culturelles et touristiques. Production de Via le monde pour Radio-
Canada (Plaisirs de France) et Canal Évasion (France, Corse, Italie).
ETRE HEUREUX AU PAYS DES AVEUGLES : Réalisateur, scénariste, narrateur, doc. 1 heure
(Québec) ; Prod.Via le monde, pour Enjeux et Docs en stock (Radio-Canada) et Canal D.
KAMTCHATKA : DES FORÊTS À SAUVER : Réalisateur, scénariste et narrateur, doc 1 heure
sur la coopération Canada-Russie au Kamtchatka ; tournages à Moscou, Saint-Pétersbourg, Sotchi et
Kamtchatka. Prod. Via le monde, Union mondiale pour la nature (UICN) (Canada, et ACDI.
FROM SWEDEN TO JORDAN : Réalisateur, doc. 30 min. tourné en Suède et en Jordanie. Prod.
Via le monde, Union mondiale pour la nature (UICN) et Global Responsibility (Monaco).
SÉRIE HORS DES SENTIERS BATTUS : Animateur, 26 émissions (Montréal). Série de Pierre
Marier pour Prod. Pixcom, diffusion Canal D.
1995-2000
SÉRIE TERRE COMPRISE : Réalisateur de segments ; 10 heures sur l’état de la planète ;
tournages Mali, Burkina Faso, Guinée Conakry, Inde, Haïti, Guatemala, France, Belgique, Canada. Prod. Via le monde et TV Ontario. Prix Gémeau du multiculturalisme.
SÉRIE SI J'AVAIS LES AILES D'UN ANGE
Réalisateur et présentateur; 26 demi-heures sur la coopération canadienne ; tournages : Inde, Népal, Vietnam, Côte d'Ivoire, Sénégal, Burkina Faso, Mali, Guinée Conakry, Pérou, Équateur, Bolivie, Haïti, Guatemala. Prod.Via le monde et le CECI pour Radio-Canada et TV5.
SÉRIE AGENDA POUR UNE PETITE PLANÈTE (V) « FEMMES » : Reportages en Asie,
Afrique et Amérique du sud. 8 demi-heures. Prod. Via le monde, TFO, ACDI.
SÉRIE OLYMPICA : Recherche, rédaction (Montréal, Paris, Lausanne) ; 32 X 30, Centenaire
Olympique (1996). Prod. CIO, Via le monde, CFP (New York), et Solomon (Los Angeles).
1990-1995
SÉRIE ALIMENTAIRE, MON CHER WATSON : Scénarisation; 26 X 30 sur l'alimentation
présentée à TVA par la diététiste Hélène Laurendeau, dr Jean-François Chicoine, Patrick
Masbourian. Co-prod. Zestcom Communications et TVA.
SÉRIE PETITS SOURIRES : Recherche, scénario (2 épisodes) et réalisation (1 épisode) ; série
docu-drama coproduite par Via le monde (Canada) et Marathon Productions (France).
SÉRIE AGENDA POUR UNE PETITE PLANÈTE : Scénario "Le pouvoir du savoir".
Producteurs: Jean Tétreault (ONU), Daniel Bertolino et Catherine Viau (Via le monde).
SÉRIES COMMENT ÇA VA I À IV : Scén. chroniques, capsules.Idéacom pour Radio-Canada.
SÉRIE JOURNAL DE L'HISTOIRE : (65 d/h - 395 capsules) Capsules vidéo sur l'histoire du
20ème siècle. Recherche, auteur principal. Prod. Via le monde. Diffusion : Télé-Métropole, France,
Allemagne, et une vingtaine d'autres pays.
1985-1990
SÉRIE SANTÉ DU MONDE II : Rech. et scén. 5 X 1h. Suite de la série présentée à TVA par Pierre Nadeau et à M6 (France) par Dr Marion Meney. Prod. Via le monde.
SPÉCIAL INGÉNIERIE 100 ANS : Doc. Ih avec Jean Lapointe et Aline Desjardins: portrait
fantaisiste des grandes réalisations du génie canadien. Co-scén. avec Louis-Philippe Viau et Daniel Creusot. Prod.Via le monde et Commission du centenaire de l'ingénierie. Diff. : Beaux Dimanches de Radio-Canada. Nomination au prix Gémeau du meilleur texte, émission documentaire.
1980-1985
SÉRIE BOZÉJEUNES : Magazine pour jeunes. Recherchiste, auteur, reporter. Hélène Gedalof et Marshall Johnson, réalisateurs. Diffusion : Radio-Québec.
FILMS INSTITUTIONNELS ET ÉDUCATIFS (réalisation / tournages / concept)
Développement international Desjardins
Centraide (1998 et 2012)
Institut Nazareth-Louis Braille
Ére Éducation
Global Responsibility
Ministère des Affaires extérieures du Canada
(DG de la Francophonie)
Films Rozon
Productions MAJ (« Comment c’est fait »)
Repap
Centre canadien de recherche sur
l'informatisation du travail (CRIT)
Union mondiale pour la nature (UICN)
Centre canadien d’études et de coopération
internationale (CECI)
Cérès International
Cirque du Soleil
Fondation PGL
TRADUCTIONS et NARRATIONS
Plusieurs documentaires pour Télé-Québec, dont :
The Long Way Home
The Weathermen Underground
A Message in a Bottle
A Mother’s Journey
Série National Geographic (20 X 60))
NARRATIONS
Différentes émissions pour Via le monde, dont :
Journal de l’Histoire (60 X 30))
Course de la Grande Tortue (13 X 30)
Plaisirs de France (26 X 30)
Plaisirs d’Italie (20 X 30)
Plaisirs de Corse (6 X 30)
Sommets de la Gloire (10 X 60)
Terre comprise (10 X 60)
La grande aventure du ski (10 X 60)
Chiens au travail (26 X 30)
Si j’avais les ailes d’un ange (26 X 30)
Être heureux au pays des aveugles (1 X 60)
Marhaban Bikoum (16 X 60)
NARRATIONS ET ANIMATION
POUR PIXCOM (CANAL D)
Hors des sentiers battus (26 X 30)
ADAPTATION ET NARRATION
POUR COJAK (Nouveau-Brunswick)
Soldats à Vie
Héritage Noir
Kosovo
NARRATIONS EN ANGLAIS
Gone for the Good (26 X 30)
The Best Chefs (en cours – 65 X 30)
Facing Mirrors (1 X 60)
Gregoire Viau
Extraits choisis
2008/ 2007
ARTICLE L’ail et le roi : un petit conte juif 2008
Par Grégoire Viau, chroniqueur, Qc. Canada Extrait de Abandon, adoption, autres mondes,Le monde est ailleurs |
Un paysan très pauvre tirait le diable par la queue en cultivant de l'ail, qui poussait en telle abondance dans le royaume, que son commerce n'était pas brillant.
Un jour, entendit parler d’un autre royaume, situé à des jours et des jours de marche, où l’ail, lui assurait-on, était absolument inconnu de ses habitants. Sans doute meilleur commerçant que cultivateur, il eut alors une inspiration :
« Si j’allais, calcula-t-il, proposer ce produit aux habitants de ce royaume, peut-être l’apprécieront-ils, et alors ils pourraient m’en acheter. »
Une bonne affaire ? Ignorant les sarcasmes de son épouse et de ses voisins, il ramassa tout son ail et l’entassa dans une grosse charrette. Il fit ses adieux et partit pour ce pays lointain.
Après un très long voyage, il parvint enfin à ce royaume dont la richesse s’affichait à toutes les portes. Ébloui par tant de splendeur, il demanda une audience au roi, et l’obtint.
« Majesté, j’ai fait un très long voyage pour vous proposer un aliment que vous ne connaissez pas. Il s’agit de l’ail : c’est un condiment qui a de grandes vertus et qui parfumera vos plats d’une manière tout à fait particulière. »
Le roi, dont l’ouverture d’esprit et la curiosité avait fait la fortune de son royaume, se montra spontanément intéressé par cette nouveauté. Il dit au paysan : « Brave étranger, apporte ton ail à mes royales cuisines, et fais-le connaître à mon chef. Qu’il prépare un festin en le mettant en valeur, et ce soir nous verrons bien si ce produit étrange tient ses promesses. »
L’heure de vérité Éperonné par cette opportunité, le pauvre paysan fit transporter de l’ail aux cuisines. Le chef se fit docilement expliquer la manière de le préparer et composa quelques plats sur les instructions du visiteur étranger.
Le soir, toute la cour se réunit en grande pompe autour du menu proposé par notre pauvre paysan.
À tout seigneur tout honneur, le roi prit la première bouchée, sous le regard anxieux de ses courtisans. Le verdict fut immédiat.
« Étranger, je n’ai jamais rien goûté d’aussi bon. Ainsi, je te propose un marché : en échange de ton ail, je t’offre ce qu’il y a de plus précieux dans mon royaume. »
Retour triomphal et l’envieux C’est ainsi que le pauvre paysan revint dans son pays avec une charrette remplie de joyaux d’une valeur inestimable, à la stupéfaction de tous.
Ses voisins étaient tous très pauvres. Un en particulier, était encore plus pauvre que tous les autres, car il tirait sa subsistance de la culture de l’oignon, un légume qui poussait en telle abondance dans le pays que son commerce n’allait pas très fort.
Quand il entendit l’heureuse aventure de son voisin, ce pauvre paysan eût une inspiration : « Si ce roi si puissant a pris un tel goût pour l’ail, peut-être voudra-t-il m’acheter mes oignons ? »
À la tombée de la nuit, ce pauvre paysan quittait déjà son village, tirant une lourde charrette remplie d’oignons.
Après un long et pénible voyage, il atteint enfin ce royaume où l’on ne parlait que de l’ail. Il demanda audience auprès du roi et l’obtint, et d’autant plus facilement quand on su de quel village il venait.
Après l’ail, voici l’oignon « Majesté, un de mes voisin est venu vous voir un jour pour vous faire découvrir un produit qui vous a ravi. Permettez-moi de vous en faire découvrir un autre : il s’agit de l’oignon, qui est encore meilleur que l’ail. »
Le roi donna ses ordres aussitôt pour qu’on accommode ce voyageur étranger afin que le miracle qu’il annonçait se réalise au plus vite. C’était un roi gourmand.
Le pauvre paysan gonflé d’espoir, apporta quelques oignons en cuisine, et apprit au chef à les éplucher, à les couper, à les faire cuire.
Le verdict de l’oignon Le soir même, toute la Cour se réunit pour le grand festin qui allait faire la fortune ou l’infortune de cette nouveauté.
À tout seigneur tout honneur, le Roi prit la première bouchée. Tous les yeux étaient rivés sur lui. Sa sentence se fit aussitôt connaître. Jamais, de mémoire du royaume, n’avait-on goûté quelque chose d’aussi bon. Ému aux larmes, il prit le paysan étranger dans ses bras et l’embrassa : « Pour te récompenser de nous avoir fait découvrir une telle merveille, je t’échange ton chargement d’oignons contre ce que j’ai de plus précieux dans mon royaume ».
Et c’est ainsi que paysan rentra chez lui, tirant une lourde charrette… remplie d’ail.
SOURCE
Adaptation libre d’un conte traditionnel juif
EN EXTRA
Le chandail, que les Français appellent si joliment « pull over », était porté par les maraîchers des Halles, le grand marché alimentaire de Paris au dix-neuvième siècle. De « marchand d’ail », il est devenu « chandail », pour les familiers |
ARTICLE
La menace du pauvre
2007
Par Grégoire Viau, chroniqueur
Montréal, Québec, Canada
Avec Le monde est ailleurs
Extrait de Servicevie.com/ Transcontinental
Dernière révision : 9 novembre 2007
Sékou Touré, le premier président de la Guinée Conakry, refusait une certaine coopération internationale avec ces mots : « Nous ne voulons pas d’une aide… qui nous empêche de nous passer de l’aide…» L’aide internationale aide qui au juste ?
La coopération internationale est née après la deuxième guerre mondiale, dans la foulée de la décolonisation qui voyait apparaître, surtout en Afrique et en Asie, des dizaines de nouveaux pays indépendants. Des pays que les Européens avaient colonisés pour leurs richesses, mais qu’ils laissaient alors désorganisés et appauvris.
La menace du pauvre
C’était l’époque de la guerre froide, et on était plus préoccupés par l’équilibre de la terreur entre Américains et Soviétiques que par le déséquilibre entre pays riches et pays pauvres. Par la coopération internationale, les pays riches avaient davantage à cœur de marchander leur influence auprès des pays pauvres, dotés d’un droit de vote à l’ONU, que de les aider à surmonter leurs difficultés économiques.
Robert McNamara, alors Secrétaire à la Défense des Etats-Unis, avait d’ailleurs fait scandale en prononçant, à Montréal, un discours dans lequel il prophétisait que la plus grande menace à la sécurité de son pays ne provenait pas de l’arsenal nucléaire des Soviétiques, mais de la détresse économique des pays les plus pauvres. Le terrorisme, « la bombe atomique du pauvre », disait-on à l’époque, viendrait peut-être aujourd’hui lui donner raison. Robert McNamara, un acteur important de l’escalade militaire américaine au Vietnam, a depuis fait son mea culpa : de faucon, il est devenu colombe, en passant par la présidence de la Banque mondiale.
De l’aide unilatérale à la coopération
Dans les années 50 et 60, les pays occidentaux étaient riches et croyaient que le monde en développement allait pouvoir, grâce à la technologie, améliorer rapidement leur niveau de vie ou du moins, le rapprocher des standards occidentaux. L’aide internationale de cette époque a fait l’erreur de croire qu’on pouvait livrer clés en mains les outils qui allaient permettre à ces pays de s’affranchir rapidement de la pauvreté : on finançait la construction de routes, de barrages hydro-électriques, d’aéroports et d’hôpitaux sans consulter les populations locales. Mais ces équipements tombaient vite en désuétude, faute d’entretien, faute de prise en charge par les acteurs locaux. Et l’opinion publique occidentale se lassait de voir le sort qu’on faisait à ses « cadeaux » si généreux.
Les miroirs ont volé en éclats : le nord riche ne pouvait pas constituer le modèle à suivre pour le sud en développement. Bien des grands projets financés par la Banque mondiale se sont avérés stériles, improductifs ou même contreproductifs, quand elle forçait les pays « bénéficiaires » à renoncer par exemple à des pratiques agricoles traditionnelles au profit de techniques modernes, technologiques, en principe génératrices de devises étrangères, mais terriblement coûteuses en intrants chimiques, ruineuses pour l’environnement, et meurtrières pour l’autosuffisance alimentaire des populations. Plus pauvres qu’avant, en moins bonne santé, dans un environnement encore plus dégradé, les populations du sud se sont retrouvées, en plus, accablées de dettes. Magnifique, n’est-ce pas ?
La coopération d’aujourd’hui se veut beaucoup plus à l’écoute des besoins réels des populations locales. Les solutions ne sont plus conçues et imposées par les décideurs des pays riches, mais formulées par les gens dont la vie est directement concernée par cette aide. Les coopérants d’aujourd’hui sont modestes : ce ne sont plus les conquérants tout puissants d’hier. Dans le meilleur des mondes, en tout cas.
SOURCE
Le défi mondial série télévisée, réalisée par Daniel Bertolino et Daniel Creusot, d’après l’œuvre de Jean-Jacques Servan-Schreiber
Photo Claude Dolbec Grégoire Viau et Jean Wiedrick au piano, 2007
Dernière révision : Février 2014