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PERDUS SANS LA NATURE

DE FRANCOIS CARDINAL

PREFACE DU DR JEAN-FRANCOIS CHICOINE

 

 

BÉBÉS ILLIMITÉS

DE DOMINIQUE FORGET

PREFACE DU DR JEAN-FRANCOIS CHICOINE

 

Le monde est ailleurs

Éditions Québec Amérique

Collection La santé du monde

 

Québec, 2010 & 2012

 

 

 

 


Photo LMEA: Nature et créativité, 2009

 

 

 

PERDUS SANS LA NATURE

 


«Viens souper!» Ma mère crie sur le pas de la porte. D'un bond, je me lève. Je ramasse mon vélo et salue mes voisins: «À tantôt!» Puis je quitte le sous-bois sur ma monture, empruntant le sentier qui me mène directement à la maison. Cette scène qui se déroulait presque quotidiennement sur la rue Pérodeau, à Québec, où j'ai grandi, vous est sûrement familière, puisqu'elle faisait partie du quotidien de la plupart des enfants aujourd'hui adultes. Mais à mon fils de 6 ans, en revanche, cette scène ne dit rien du tout...

 

Le livre de Francois Cardinal sur lequel vous trouverez tous les details à la section NOS REALISATIONS et les avis critiques à la section LA CRITIQUE donne lieu a de nombreux commentaires et alimentent de multiples réflexions. Les conférences données par Francois aux associations familiales, aux entreprises ou aux instituts de santé alimentent également le débat. Ci-apres, quelques opinions relatives au travail de contamination des idées autour de l'enfance en perte de nature.


Résultats, les enfants s’ennuient et préfèrent rentrer à la maison

Bonjour M. Cardinal. Je viens de terminer votre livre et je tiens à vous dire merci pour cet excellent résumé que vous faites du problème grandissant du manque d’activité physique chez les enfants. J’aime que vous souleviez particulièrement le peu de temps libre que les enfants ont à consacrer au jeu. Les constats que vous y faites sont préoccupants pour l’avenir de notre société. Étant éducateur physique et impliqué depuis plus de vingt ans dans l’aménagement de parcs et de terrains sportifs, je peux vous dire que malgré tous nos efforts pour la promotion du jeu libre chez les enfants, les mentalités évoluent à pas de tortue. La situation est particulièrement désespérante lorsque vient le temps d’aménager une cour d’école. Les budgets sont ridiculement insuffisants et les gens des écoles impliqués dans les décisions sont de façon générale d’un conservatisme à faire peur. Comme si les enfants d’aujourd’hui étaient stimulés par les mêmes jeux qu’on proposait à ceux des années 60 et 70. Résultats, les enfants s’ennuient et préfèrent rentrer à la maison au plus vite pour s’amuser sur leur ordinateur au lieu de jouer dehors. Depuis plus de vingt ans, je travaille avec des fabricants de jeu extérieur européens. Ces derniers ont toujours été en avance dans leur design et leur approche si on les compare aux Américains. Ils osent  fabriquer et installer dans les parcs et cours d’école des jeux qui sont de réels défis pour les enfants. Au Canada comme aux États-Unis, c’est la sécurité des enfants qui prend le dessus sur tout autre aspect. Les pouvoirs publics craignent tellement les poursuites liées à un accident qu’on finit toujours par installer des jeux sans ou presque sans risque qui laissent souvent les enfants indifférents. Votre livre nous aidera sûrement à convaincre des intervenants décisionnels d’oser sortir des sentiers battus et ainsi faire des aménagements qui correspondent aux enfants d’aujourd’hui. Merci encore.  

Pierre Moulin, Vice-président ventes et marketing Formes et jeux

 

Sortez, bougez, respirez…

Colloque d’éducation à l’environnement, Montreal, Québec, automne 2010

Un moment fort du colloque d’éducation à l’environnement fût sans aucun doute la conférence de Francois Cardinal qui parlait de son livre et de ses réflexions par rapport aux enfants qui ne jouent plus dehors et comment y remédier. Dans presque tous les ateliers auxquels j’ai assisté les gens ont fait référence au déficit nature des jeunes d’aujourd’hui dénoncé par M. Cardinal dans son livre. Qu’est-ce qu’on entend par déficit nature ? Le fait que les jeunes ne jouent plus à l’extérieur et sont plus sédentaires à cause de la télé, les jeux vidéos et les ordinateurs crée plusieurs problèmes dont des déficits d’attention, des problèmes de concentration et bien sûr de santé. La solution : limiter l’accès aux écrans et habituer nos enfants à jouer librement dehors, les laisser se salir, explorer la nature, la cour arrière, les parcs, la ruelle. De ce phénomène a découlé un appel à l’engagement pour favoriser le contact des jeunes québécois avec la nature, vous pouvez lire et signer en ligne cet appel d'engagement qui selon moi est d’une grande importance. Nous devons tous nous mobiliser pour que nos enfants reprennent contact avec la nature et pour ce, il faut tout d’abord montrer l’exemple en y prenant plaisir nous-mêmes et en créant des situations agréables d’activités extérieures en famille. Sortez, bougez, respirez…

Anne Camiré noutchis@gmail.com

 

Avoir osé ce bouquin

Bonjour M. Cardinal,Juste un mot pour vous témoigner du plaisir que la lecture de votre dernier livre m'a procuré à l'occasion de l'Action de grâce. Vous m'avez touché à plusieurs points de vue. D'abord comme père de jeunes garçons. Je vois bien comment les sombres perspectives  de la planète les accablent plutôt que les stimulent, mais qu'il est très difficile de susciter de l'émerveillement chez eux avec les choses de la nature. Mais, c'est un beau défi. C'est là où votre livre motive un autre élan. Pour un vieux prof de foresterie, de politique forestière qui plus est, cette perte de la capacité d'émerveillement est d'autant plus troublante qu'elle présage bien des difficultés à habiter le territoire québécois. Il est peut être temps de réorienter mes efforts de recherche et de participer à ce travail de retrouvailles avec la nature.Merci beaucoup d'avoir osé ce bouquin,

Luc Bouthillier Professeur titulaire en politiques forestieres, Université Laval, Québec, Canada

(avec son aimable autorisation)

 

Dans les bois!

BRAVO! C'est devenu rare ce genre d'opinion. Les médias, en ressassant, parce que ça vend, tous les crimes contre les enfants et les accidents dont ils sont victimes ont créé une paranoïa collective. Personnellement, je dois "lutter" quotidiennement contre les peurs de mon épouse et inciter nos filles à "prendre des risques". Venir marcher dans le bois avec moi, grimper aux arbres, descendre en luge à toute vitesse, etc. Sauf que les principes que vous défendez se heurtent à une incroyable limite: les autres. Ma plus grande a 4 ans et jamais un ou une ami de son âge n'est encore venu jouer à la maison sans ses parents. Même si je laisse la liberté que vous évoquez à mes enfants, ils seront seuls, car personne ne laisse plus ce genre de liberté! Finalement, avez-vous imaginé ce qui arriverait au parent d'un enfant qui aurait laissé ce dernier aller jouer seul dans la nature et à qui il arriverait un malheur? Imaginez-vous le traitement médiatique et policier qui serait réservé au parent d'un enfant de 8 ans qui serait agressé par un pédophile alors que ce parent aurait laissé cet enfant aller jouer "sans surveillance" dans les bois!

frankididoudelidou 1 septembre 2010 - 09h59, La mere blogue

 

La quantité d'informations disponible

Je ne suis généralement pas fan de ce genre de livre, mais celui-ci a piqué ma curiosité. Je pense que ce qui pose problème, c'est la quantité d'informations disponible pour les parents en 2010. Il existe un nombre incroyable de livres, méthodes, études, sur la sécurité et le bien-être de nos enfants. Il semble difficile pour plusieurs parents d'absorber toute l'information, de faire le tri et de décider de leurs limites, sans ressentir de culpabilité par rapport à leurs choix ... Peut-être...

cjulie 1 septembre 2010 - 10h05, La mere blogue

 

Comme dans le temps…            

Bien d'accord avec lui… Quand j'étais plus jeune, je jouais dehors tous les jours... Le seul temps où j'étais dans la maison c'était pour manger, me laver et dormir... Dans le temps, le parc et la cour d'école étaient remplis de jeunes qui jouaient à plein de jeux... Je me rappelle très bien qu’on pouvait jouer des heures avec une balle de tennis et un mur. Aujourd’hui y seraient même pas quoi faire ...Dans le temps on avait ATARI comme console.... impossible de rester plugger là-dessus pendant des heures, car on avait une game de « police contre bandit » ou une partie de ballon chasseur/drapeau ou tout simplement la cachette... Je ne sais pas si les jeunes connaissent ces jeux qui nous ont donné tant de plaisir. ..Rappelez- vous quand on jouait à la « tag bbq » pour pouvoir donner un bisou a une fille... Haa le bon vieux temps... J’ai maintenant 28 ans et, futur papa.... je peux vous promettre que mon garçon va jouer dehors et va s'écorcher les genoux... et surtout pour pouvoir à mon tour sortir sur le balcon et criez que le souper est prêt... Comme dans le temps…

alary1982 1er septembre 2010 10 h 11, La mere blogue

 

Rien de plus sain.           

Bravo à M. Cardinal, il met le doigt sur le bobo. Chaque enfant a en lui un élan naturel et pur vers la découverte et l'expérimentation. Il veut essayer, goûter, toucher, bouger, courir, jouer. Rien de plus sain. Le rôle du parent, à mon humble avis, est de l'accompagner dans ces élans en lui fournissant un cadre clair et sécuritaire ou il pourra repousser ses propres limites et vivre ses propres expériences. Cela implique l'acceptation que notre petit chéri peut se faire mal, et c'est souvent là que ça devient insoutenable pour un parent aimant. On cherche à lui épargner une souffrance qui lui serait pourtant formatrice. De plus, je crois qu'en lui permettant de jouer dehors, on lui permet de se lier et d'apprivoiser son environnement. On lui permet de contempler un ciel bleu, d'observer le mouvement des nuages, d'essayer d'attraper un écureuil, de suivre du regard une colonie de fournies. On stimule ses sens, son imaginaire. On le branche à la vie elle-même. Ceci étant écrit, je dois admettre que la ligne est très fine entre une supervision  adéquate et la surprotection étouffante, et que, comme parent, nous faisons tous de notre mieux avec notre propre bagage d'expériences, de croyances et de peurs

pilatus 27 1septembre2010 10 h 35, La mere blogue

 

Les enfants ont disparu!

Ce livre tombe pile! Dimanche, je me promenais à vélo dans les rues du nouveau développement de ma petite ville. De belles maisons flambant neuves; à l'arrière, des aires de jeux, des vélos, une piscine bien souvent. De jeunes familles s'y sont installées, tous les signes étaient là. Il était 11 heures du matin, il faisait très beau. Personne dans la rue, ni dans les cours, pas d'enfants à vélo, pas de cris, pas de ballon, rien, le calme total, rue par rue désertées, je pédalais en me demandant: Mais où sont les enfants? Quand je suis revenue à 15:00 de ma virée dans la campagne, même scénario. Pas un petit chat. C'était triste à mourir. Et pourtant, il n'y a aucun danger dans ce quartier. Les enfants ont disparu!

lomasha1 septembre 2010 10 h 58, La mere blogue

 

J’ai dévoré ce livre en 2 heures.

J’ai commencé à 9h00 dans la salle d’attente, et quand j’ai levé la tête il était rendu 11h00. C’est un regroupement d’études, d’articles, et tous pleins de constats déjà faits sur le sujet des enfants qui ne font pas assez d’exercices…. Mais, ce qui a de nouveau, c’est la necessité de forcer l’enfant a prendre contact avec la nature. Mes enfants (qui sont souvent dehors) n’ont pas forcement d’attention pour la nature. De base, ils ne sont pas conscients de la lenteur, de la complexité et de la fragilité de la nature, mais… cela viendra! Merci M. Cardinal

Pascale Lapointe Blogue Perdus sans la nature 26 septembre 2010

 

J’ai été élevé dehors.

À la Station forestière de Duchesnay près de Québec, alors que seul le chemin de fer permettait de se rendre à Québec. J’ai aujourd’hui 66 ans et je ressens encore le besoin de communiquer avec la nature de diverses façons. La chasse bien sûr m’occupe à cause du blog, mais les randonnées et la photographie m’intéressent de plus en plus pour le bien-être qu’elles m’apportent. J’ai savouré votre livre et j’y ai retrouvé des souvenirs personnels presque identiques. Continuez votre travail de sensibilisation.

Nanook. Blogue Perdus sans la nature 13 janvier 2011

 

La force de la nature

« Au cours des dernières décennies, des lois ont été promulguées un peu partout dans le monde pour protéger les animaux en captivité. On reconnait ainsi aux animaux dans les zoos et les cirques le droit de vivre dans un environnement confortable, un milieu adapté à leur nature, même s’ils sont enfermés dans des cages. Et pourtant, notre société nie ces mêmes droits aux enfants, qui passent leurs journées dans des établissements blafards et sans vie. » Stephen R. Kellert, co-directeur du Hixon Center for Urban Ecology de l’Université Yale. Bien que les propos de Stephen R. Kellert servent d’abord et avant tout à créer une image-choc exempte de nuances, il est vrai que nos établissements scolaires sont loin de constituer des milieux favorisant le contact des jeunes avec la nature. D’après François Cardinal, auteur du formidable essai « Perdus sans la nature », « …la disparition progressive de la nature dans la vie de nos enfants aurait un impact majeur sur leur santé, mentale et physique, d’ailleurs jugée de plus en plus préoccupante. On évoque l’obésité, mais aussi les déficits de l’attention, la haute pression, le diabète, l’asthme, etc. » Un constat qui a de quoi faire frémir, mais pour lequel, nous de l’industrie horticole, avons des solutions à proposer.Dans le cadre du réaménagement de leur cour d’école, les élèves et employés de l’école du Plein-Cœur de Richmond ont mis sur pied un volet d’aménagement paysager. À partir des espèces contenues dans la Collection Indigo Cour d’école au soleil, un comité formé d’enfants et d’adultes qui fréquentent la cour de l’école ont ciblé les endroits stratégiques à aménager. Un plan a été réalisé avec l’aide d’Indigo et un calendrier des travaux a été rédigé par la direction et le comité des élèves de l’école. Afin de préparer les zones destinées à recevoir les plantes de la Collection, l’école a fait appel à un organisme local favorisant la réinsertion de jeunes décrocheurs de même qu’aux élèves d’un programme adapté en horticulture destinée aux adultes présentant une déficience intellectuelle. Le plus gros des travaux de préparation du site fut réalisé par ces précieux aides. Assistés de parents bénévoles, les élèves se sont succédé pendant deux jours sur le terrain afin de procéder à la plantation, d’arroser les plants et de les protéger à l’aide de paillis d’écales de sarrasin. Plus de 1000 plants d’espèces indigènes ont ainsi été mis en terre avec grands soins et amusement! La plantation s’est effectuée vers la fin de l’année scolaire 2010-2011. Déjà, lors de la rentrée de septembre 2011, la croissance des plantes s’avérait formidable et tous étaient ravis d’avoir contribué à cette magnifique platebande indigène ornant un pan de mur entier le long de la cour d’école. Ce qui était jadis un simple espace gazonné sans intérêt est devenu un espace de vie et de fierté pour les élèves. Ces derniers ont d’ailleurs été associés par classe à une espèce en particulier, ainsi, certains connaissent plus intimement l’iris à pétales aigus, d’autres l’orge agréable, mais tous bénéficient d’un cadre de vie plus agréable. De légers travaux d’entretien sont requis périodiquement et les classes se les partagent au fil de l’année.La Collection Cour d’école contient également des plantes grimpantes, plus de 180 plants, que les élèvent ont installés au pied des clôtures « Frost » qui délimitent la cour. Les propriétés voisines bénéficieront bientôt d’un peu plus de quiétude et les enfants d’un cadre de vie plus vert et d’apparence moins contraignante. Bref, voici un exemple concret de projet tout simple qui procure d’importants bénéfices à court et à long terme.

Les indigents, 23 mars 2012, http://www.horticulture-indigo.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo LMEA, La traversée de l'orignal, Qc 2004

 

 

 

 

 

BÉBÉS ILLIMITÉS

 

 

"Vous avez devant vos yeux à peu près tout ce qu’il faut pour créer la vie en laboratoire. Il ne manque que vos ovules et les spermatozoïdes de votre partenaire.» La représentante commerciale de la compagnie Cook Medical qui me tient ce discours de vente est visiblement ravie de constater mon enthousiasme devant toute cette quincaillerie : incubateurs, seringues et pipettes qui équipent les laboratoires des cliniques de fertilité. «Pouvez-vous fabriquer la gardienne qui vient avec?», lui ai-je demandé à la blague.

 

 

Dans un style ciselé et efficace

« On fait des enfants pour soi, pour donner de soi, pour mettre un peu de soi dans nos familles et nos sociétés et pour faire que soi existe encore un peu après sa mort. » Extrait de la préface du Dr Jean-François Chicoine Il est grand, le désir d’enfants… Mais jusqu’où sommes-nous prêts à aller, individuellement et collectivement, pour assouvir ce désir irrépressible ? Fécondation in vitro, congélation d’embryons, sélection génétique, ban­ques d’ovules et de spermatozoïdes, dons d’embryons, mères porteuses, homoparentalité et grossesses tardives sont à l’honneur dans cet essai à saveur d’enquête journalistique, qui se lit d’un trait. Dans un style ciselé et efficace, l’auteure Dominique Forget livre les résultats de ses recherches, de même que les confidences parfois troublantes qu’elle a recueillies auprès de femmes et d’hommes qui ont fait l’expérience de la procréation assistée, souvent au prix d’énormes sacrifices. Elle expose également l’état de la réglementation en matière de procréation assistée au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde, et rapporte les propos d’experts qui ont pris position dans les débats entourant la procréation assistée. Dérangeant, voire profondément bouleversant, Bébés illimités est un livre-choc qui nous laisse avec de grandes réflexions…

Feedbooks 2006-14

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo LMEA, En attendant Cécilia Qc 2008

 

 

Mise à jour: février 2014

 


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