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Cinéma & télévision

 

LA PRESSE

Vibrant appel à la solidarité humaine.

Par Marc-André Lussier, journaliste

LE JOURNAL DE MONTRÉAL

Un petit bijou de film

Par Maxime Demers , journaliste

THE GAZETTE

It’s Bunuel-esque

Par Brendon Kelly, journaliste

L’AUT’JOURNAL
Une entreprise de solidarité

Par Ginette Leroux, journaliste

24 IMAGES.COM
le Forcier nouveau est un grand cru.

Par
François Jardon-Gomez, journaliste

VARIETY

Magical realism
Par François Ronnie Scheib, journaliste

24 IMAGES

Sur la bonne pente

Par Eric Fourlanty, journaliste

 

FILM: COTEAU ROUGE

 

 

Coteau Rouge d’André Forcier, est présenté en première mondiale à l’ouverture du 35e Festival des films du monde aujoud’hui, le 18 août, avant de prendre l’affiche au Québec le 9 septembre. «C’est pour nous un grand plaisir d’inaugurer le 35e FFM avec un film d’André Forcier dont l’œuvre cinématographique est l’une des plus singulières du Canada», avait déclaré Serge Losique, président du festival, au moment de l’annonce de la nouvelle. »Son imaginaire et sa grande liberté de création font véritablement de Forcier le Fellini du Québec».

 

 

LA PRESSE

Vibrant appel à la solidarité humaine.

Par Marc-André Lussier, journaliste

Extrait du quotidien : La Presse

Montréal, le vendredi 19 aout 2011

 

À sa façon, André Forcier lance un vibrant appel à la solidarité à travers un conte ancré dans un univers que lui seul pouvait imaginer.

 

On dit de lui qu'il est «l'enfant terrible» du cinéma québécois; parfois même son Fellini. Avec Coteau rouge présenté hier lors de l'ouverture du 35e Festival des films du monde, André Forcier confirme sa belle forme artistique, déjà retrouvée il y a deux ans grâce à Je me souviens.

 

Au cœur de son nouveau film: une famille. Dont l'histoire de l'aïeul (Paolo Noël), surréaliste comme de raison, est transmise de génération en génération. Le récit s'attarde à dépeindre l'existence - somme toute peu banale - d'une galerie de personnages à la fois déjantés et profondément humains. Ils ont tous pris racine dans un quartier populaire de la Rive-Sud, aujourd'hui la cible de promoteurs. Un homme (Gaston Lepage) résiste ardemment aux offres d'achat de son gendre (Roy Dupuis), promoteur véreux désirant faire table rase de tous les «trous à rats» du quartier pour les remplacer par de magnifiques condos.

 

Les liens entre les deux hommes sont pourtant à jamais soudés. La femme de l'un (Louise Laparé) sert en effet clandestinement de mère porteuse pour la propre fille du couple (Céline Bonnier), amoureuse du promoteur. Cette dernière arbore d'ailleurs en public une fausse grossesse afin de ne pas trop éveiller les soupçons.

 

Tordu? Assurément. Rien de malsain pourtant. Dans le cinéma de Forcier, les situations les plus loufoques confèrent souvent à la poésie. Et révèlent à la fois les petits travers et les grandes beautés de la condition humaine.

 

Lors d'une conférence de presse tenue après une première projection numérique de piètre qualité (on nous a promis que les problèmes seraient réglés pour les projections subséquentes), André Forcier établissait un lien avec L'eau chaude l'eau frette, célèbre film de son cru, tourné dans les années 70.

 

«Coteau rouge est un quartier modeste contre lequel il y a eu de l'opposition, a-t-il raconté. Vers la fin des années 50, on a même rebaptisé le «chemin Coteau rouge» en «chemin Ste-Foy» parce qu'on pensait à l'époque qu'en changeant de nom, le quartier aurait un nouvel attrait et pourrait se défaire de son étiquette de quartier à problèmes. Ce film aborde le thème de l'embourgeoisement. Au lieu de rénover les petites maisons d'ouvriers construites après la guerre, on préfère tout détruire et mettre des condos à la place. C'est exactement ce qui se passait aussi dans L'eau chaude l'eau frette sur le Plateau Mont-Royal en 1975.»

 

Natif de Greenfield Park, le cinéaste a connu Coteau rouge, «un quartier où ça jouait rough», dans sa jeunesse. Il y est retourné en s'installant dans l'une de ces petites maisons ouvrières, à l'image de celles que le promoteur de son film voudrait bien raser.

 

Roy Dupuis, interprète du promoteur, a d'ailleurs pris grand plaisir à jouer ce contre-emploi. L'acteur, reconnu pour son implication sociale, se glisse pour l'occasion dans la peau d'un homme dont les valeurs sont complètement opposées aux siennes.

 

«J'accepte tous les rôles qu'André propose, a déclaré l'acteur. Il s'agit de notre troisième collaboration. Un tournage avec lui, c'est... en tout cas, j'aime beaucoup l'ambiance qui règne sur son plateau! Quant au contre-emploi, ça fait partie du travail d'un acteur. On peut jouer toutes sortes de personnages, peu importe leur personnalité ou leurs valeurs. Cela dit, je dois être en accord avec l'histoire qu'un film véhicule. C'est surtout ça qui compte. Et puis, c'est très amusant de s'éloigner de soi-même à travers un personnage.»

 

Écrivant souvent des histoires où se retrouvent une kyrielle de personnages, André Forcier bénéficie d'un grand soutien de la part des comédiens.

 

«Je travaille avec les plus grands acteurs du Québec et je suis très choyé, reconnaît-il. Ils pourraient pourtant exiger des cachets beaucoup plus élevés!»

 

Réalisant ses films avec de modestes budgets, André Forcier persiste et signe en imposant un univers singulier, lequel revêt ici les allures d'un vibrant appel à la solidarité humaine.

 

«La solution pour les hommes, c'est la solidarité», a-t-il conclu.

 

LE JOURNAL DE MONTRÉAL

Un petit bijou de film

Extrait du quotidien : Le journal de Montréal

Par Maxime Demers , journaliste

Montréal, le vendredi 19 aout 2011

 

La compétition mondiale du 35e FFM a été lancée de très belle façon hier soir avec la présentation de Coteau Rouge, nouveau film du réputé cinéaste André Forcier.

 

Premier des deux films québécois à avoir été sélectionné en compétition mondiale (avec La Run des frères Fuica), Coteau Rouge réunit tout le meilleur de l’univers singulier du réalisateur de L’eau chaude l’eau frette, Le Vent du Wyoming et La Comtesse de Baton Rouge, souvent surnommé « le Fellini du Québec ».

 

Poésie, fantaisie, humour absurde, personnages joliment colorés, dialogues savoureux, le tout teinté d’une réflexion sociale sur l’embourgeoisement des quartiers populaires: Coteau Rouge est un petit bijou de film, qui fait du bien au cœur et à l’âme.

 

Comme son titre l’indique, ce douzième long-métrage de Forcier nous transporte au coeur du quartier populaire de Coteau Rouge, à Longueuil, où le cinéaste réside. Le film suit le quotidien d’une famille tricotée serrée qui lutte pour garder son quartier intact, lequel est menacé par la prolifération de condos luxueux.

 

« Il y a au cœur du film une critique de l’embourgeoisement de mon quartier, a souligné hier Forcier. On y construit des condos sans âme au lieu d’encourager la réparation des belles maisons déjà existantes dont certaines ont été bâties à l’avant-guerre.

 

« Il y a bien des gens qui résistent, mais plusieurs acceptent de céder pour des raisons d’argent. Petit à petit, on va assister à l’embourgeoisement de Coteau Rouge comme on a assisté il y a plusieurs années à l’embourgeoisement du Plateau Mont-Royal. »

C’est connu, les acteurs ne se font jamais faits prier pour jouer dans un film de Forcier. Coteau Rouge réunit à l’écran notamment Paolo Noël, Gaston Lepage, Mario Saint-Amand, Céline Bonnier et Roy Dupuis, dont il s’agit d’une troisième collaboration avec le grand cinéaste.

 

« Je considère que je travaille avec les plus grands acteurs du Québec, souligne Forcier. Je suis choyé, car ils acceptent de le faire pour des cachets beaucoup moins élevés que s’ils travaillaient pour des grosses productions. »

 

Roy Dupuis admet être prêt à accepter tous les rôles que lui offre Forcier, qui sont souvent très loin de lui-même. Dans ce cas-ci, il campe un riche promoteur immobilier qui manigance pour acheter les maisons ouvrières de Coteau Rouge afin de les remplacer par des condos.

 

« C’est un vrai rôle de composition, un contre-emploi, lance Dupuis. Mais c’est tellement plus le fun de s’éloigner de soi-même à travers ses personnages. Et puis j’aime beaucoup l’ambiance des plateaux de tournage d’André (Forcier), ses histoires et sa personnalité.»

 

 

THE GAZETTE

It’s Bunuel-esque

Extrait du quotidien : The Gazette

Par Brendon Kelly, journaliste

Montréal, le vendredi 18 aout 2011

 

Coteau Rouge is an inspiring, very funny slice of the wacked magical-realism that’s Forcier’s trademark. All the actors are terrific, playing different members of this eccentric South Shore clan. Paolo Noel is the grandpa Honore, a quirky guy who used to make his living dumping cadavers in the river, working with his son Fernand (Gaston Lepage), who leaves that racket for the more mundane, less-disturbing  job of running a gas station. His daughter Helene (Céline Bonnier) is married to a sleazebag condo developer (Roy Dupuis) and his son Henri (Mario Saint-Amand) is an ex-boxer who is now fighting to make the most of his last days with his dying wife Estelle (Hélène Reeves).

 

It’s Bunuel-esque or maybe that should be Forcier-esque – there’s lots of absurdist humour, trenchant social commentary and real live emotion

 

L’AUT’JOURNAL
Une entreprise de solidarité

Par Ginette Leroux, journaliste
Montréal, le 20 aout

 

En compétition mondiale, le film d’André Forcier, une œuvre majeure, pèsera lourd dans la balance. Ce film met en lumière la culture populaire québécoise dans ce qu’elle a de plus savoureux. Sa langue colorée, ses valeurs traditionnelles, le jeu solide de ses grands acteurs à l’immense talent, ses dialogues aussi savoureux que la tarte à la farlouche de nos grands-mères, son scénario béton fait de situations loufoques, souvent teintées de magie, en somme un travail inventif et de grande qualité d’un cinéaste poète à la conscience éveillée, un homme tendre et passionné de son pays.

 

 

24 IMAGES.COM
le Forcier nouveau est un grand cru.

Par
François Jardon-Gomez, journaliste
Montréal, le 22 aout

 

Commençons par les bonnes nouvelles, histoire de se réjouir un peu : le Forcier nouveau est un grand cru. Racontant la lutte pour leur survie des habitants d’un quartier défavorisé de Longueuil, Coteau Rouge est un conte doux-amer qui s’impose comme un des films les plus drôles de Forcier. Le récit des origines de la famille Blanchard, issue d’un esturgeon du Fleuve St-Laurent, introduit une dimension mythique qui éloigne le film du réalisme. Toutefois, ceci n’empêche pas Forcier d’ancrer son film dans le réel (ne retrouve-t-on pas de ces récits fondateurs extravagants dans toutes les familles ?), mais en se permettant un décalage salutaire (notamment par le jeu des acteurs, toujours à la limite du décrochage) qui lui est propre. À ce titre, la musique de Michel Cusson joue de ce décalage pour se faire par moment trop appuyée, sursignifiant les effets de Forcier.

 

Personnages truculents, extravagance carnavalesque et irrévérence sont au rendez-vous (les couples Dupuis-Bonnier et Lepage-Laparé sont tout bonnement extraordinaires), mais aussi une tendresse qu’on n’attendait pas, surtout après le politique Je me souviens (bien qu’on retrouve une charge contre la gentrification des quartiers résidentiels dans Coteau Rouge, le discours social et politique est moins à l’avant-plan); là réside la force du cinéaste qui sait rester hors des sentiers battus. Coteau Rouge, bien que porté par une certaine naïveté (tout peut s’arranger en autant qu’on fasse preuve de solidarité, que les « petites gens » tiennent tête aux « smattes », qui seront de toute façon punis par la toute-puissance du clan familial) et peut-être à cause de cela, est un film lumineux, loin du désespoir et de la douleur qui pouvait caractériser l’œuvre du cinéaste (pensons à Night Cap).

 

VARIETY
Magical realism

Par François Ronnie Scheib, journaliste
Los Angeles, le 26 aout
2011

 

The latest amiable, oddball laffer from helmer Andre Forcier, "Coteau Rouge" elevates Quebecois-style family values to a level of love, acceptance and ferocious working-class solidarity that would seem utopian anywhere else. Members of the Blanchard clan effortlessly join forces to resist the underhanded machinations of a slimy real-estate shark that one of them had the stupidity to marry -- a villain bent on devouring their shorefront Montreal neighborhood and turning it into soulless condominiums. Brushed with surreal humor and infused with a rare sweetness devoid of schmaltz, this thoroughly engaging item will probably remain a purely local delight.

 

Every Blanchard revels in some form of oddness or another. Genial-white haired patriarch Honoré (Paolo Noel) is a respected retired fisherman who once had a sideline in corpse disposal, the amazing success of which he attributes to his totemic "mother," a mythical sturgeon (she presumably eats the dumped bodies). His son Fernand (vet Quebecois thesp Gaston Lepage) owns a gas station that includes a small field where he exercises his passion, pétanque (a form of boules, similar to bocce), alongside his team of dedicated regulars.

 

Fernand's son, Henri (Mario Saint-Amand), an accomplished boxer until he was injured, has dedicated himself to his dying wife, Estelle (a radiantly fading Helene Reeves). Their teenage son, Alexis (Maxime Desjardins-Tremblay), is determined to prove that making money need not involve exploitation, starting an ecological lawn-mowing business that employs his father and most of his friends.

 

If eccentricity is the luxury of the poor, ridiculousness is reserved for the rich. Fernand's daughter Helene (Celine Bonnier) and her shady promoter husband Eric (Roy Dupuis), unable to have children, have accepted the generous, if biologically improbable, offer from Helene's mother Micheline (Louise Laparé) to produce an offspring for them. While Micheline's pregnancy proceeds apace, Helene imagines herself to be with child -- a running gag that Forcier and Bonnier successfully milk for all it's worth,then cap with a hilarious, out-of-the-blue payoff.

 

Forcier (with co-scribes Linda Pinet and Georgette Duchaine) has written a far more integrated script than usual, the strands artfully interwoven without sacrificing the sense of a populist fairy tale. Tonally, the pic is all of a piece, easily incorporating wife beating, bankruptcy and death within its overall serenity; no problem here is too great that a bit of comfort, magical realism or body dumping can't assuage.

 

24 IMAGES

Sur la bonne pente

Par Eric Fourlanty, journaliste

Montréal le 8 septembre 2011

 

Les dernières nouvelles que nous ayons eu d’André Forcier, c’était Je me souviens, en 2009, film aux multiples facettes, en noir et blanc. Plus linéaire, Coteau Rouge est plutôt de la famille de L’eau chaude, l’eau frette, en couleurs et coloré, romantique et truculent. Une comédie bon enfant, enracinée dans des préoccupations sociales, sans qu’elles prennent le dessus sur le plaisir. Visiblement, le cinéaste s’amuse, et nous aussi.

 

Après un plan d’ouverture sur un ciel qui s’étend à perte de vue au-dessus d’un lac, Je me souviens débutait avec une discussion entre un jeune garçon et ses parents, dans un canot. Après un plan d’ouverture dans les algues d’une rivière aux eaux glauques, Coteau rouge s’amorce sur une discussion entre un adolescent et son père, dans une chaloupe. Même décor, même situation, mais ambiance radicalement différente. En effet, si le premier était un film d’époque campé dans les immensités abitibiennes, celui-ci se déroule dans les maisonnettes d’un quartier populaire du Vieux-Longueuil. Le ton est léger, le rythme, toujours aussi soutenu, et le scénario, signé par Forcier, Linda Pinet et Georgette Duchaine, défile à la cadence d’une sitcom les péripéties comico-tragiques d’une poignée d’êtres humains des bords du Saint-Laurent. 

 

L’une des grandes forces de Forcier, c’est de réussir à installer une pléiade de personnages en peu de temps, sans hiérarchie évidente de prime abord, et sans qu’aucun ne soit caricatural ou bâclé. Dans Coteau Rouge, au bout de quelques minutes, on connaît déjà une bonne dizaine de caractères (anglicisme assumé, tant ces protagonistes sont des « caractères » plutôt que des personnages), sans qu’on sache encore autour duquel l’histoire va tourner. Et c’est bien parce que celle-ci gravite, circule et zigzague autour de cette joyeuse équipe au complet qu’on ne le sait pas tout de suite. 

 

Au cœur de l’intrigue, il y a tout de même le clan Blanchard. L’aïeule fut un esturgeon géant (nous sommes chez Forcier, ne l’oublions pas!), le patriarche (Paolo Noël) est un ancien vidangeur de cadavres, son fils (Gaston Lepage), un garagiste fou de pétanque et de sa femme (Louise Laparé), mère porteuse pour leur fille (Céline Bonnier), elle-même mariée à un promoteur immobilier véreux (Roy Dupuis), et sœur d’un boxeur déchu (Mario Saint-Amand) qui ne vit que pour sa femme qui a le cancer (Hélène Reeves) et leur fils adolescent (Maxime Desjardins-Tremblay). À travers tout ça, on a aussi eu le temps de faire la connaissance de la nouvelle « factrice » (Sandrine Bisson) et de la jeune voisine de la fille Blanchard (Bianca Gervais), mariée à un joueur de hockey (Anthony Lemke).  Sans parler des petits rôles tenus par France Castel, Charlotte Laurier, Pascale Montpetit, Francine Ruel et Donald Pilon. Y a du monde à la messe païenne! 

 

Avec le côté direct et carré des téléromans et la fluidité fleurie des conteurs-nés, Forcier tricote les fils de son histoire avec un redoutable doigté, comme une araignée tisse sa toile, jusqu’à ce que la destinée, inéluctable et tragique, ne fasse son œuvre. Après tout, le destin avec un grand D n’est pas l’apanage des dieux et déesses de l’Olympe. Les Longueillois et Longueilloises, eux aussi, y ont droit! 

 

C’est dans ce mélange de trivialité et de mythe que Forcier rejoint les Tremblay, les Pagnol, les Altman. Et, pour la première fois, avec une légèreté qui, bien que menée avec beaucoup de sérieux, indique que l’ex-enfant terrible du cinéma québécois, le Fellini made in Qwebec évolue, à 64 ans, comme les plus grands, fidèle à lui-même et sans rien à prouver.

 

 

 

FICHE TECHNIQUE "COTEAU ROUGE"

 

COTEAU ROUGE — André Forcier (réalisation) — André Forcier, Linda Pinet & Georgette Duchaine ( scénario) —Jean-François Chicoine, Le monde est ailleurs (Conseiller au scénario) – Paolo Noel, Gaston Lepage, Louise Laparé, Céline Bonnier, Roy Dupuis, Hélène Reeves, Mario St-Amant, Anthony Lemke, Bianca Gervais, Roseline Laberge, Maxime Desjardins-Tremblay, Louis Champagne, Pascale Montpetit, Stéphane Lécuyer, France Castel, Francine Ruel, Charlotte Laurier, Donald Pilon, Luc Senay, Jocelyn Blanchard, Sylvain Massé, Pierre-Luc Lafontaine, Julie du Page, Éric Bruno (interprètes) — Linda Pinet (montage)— Daniel Jobin ( direction photo) — Michel Cusson/ Kim Gaboury( musique) — Patrice Bengle ( direction artistique)— Louis Desparois ( conception sonore) — André Forcier (producteur exécutif)— Productions du Paria (producteurs), Atopia (distributeurs), Canada, 35 mm, 88 minutes.

 


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