Nos réalisations
WEB : SERVICEVIE.COM
DE TRANSCONTINENTAL
Producteur : transcontinental
Collaborateurs à la conception/recherche/rédaction/contenu :
Le monde est ailleurs.
Collaborateur à la gestion : Clinicontact
Montréal, Québec, 2008
Dix ans ont passé depuis la naissance du portail de Servicevie édité numériquement chez Transcontinental. Aux trois thématiques d'origine (Bien manger, En forme et actif et Santé), Transcontinental en ont ajouté six (Vie sexuelle, Bien dans sa peau, Nourrir son esprit, Relations avec les autres, Vivre avec l'argent et Environnement).
Fier de ses 758 000 visiteurs, en octobre 2008, de l'expertise de ses collaborateurs et de la fidélité de ses usagers, Servicevie à l’adresse Servicevie.com s’est refait une facture à laquelle ont collaboré une équipe mis en place par la gestion de Le monde est ailleurs et Clinicontact ainsi que par le réseau d’auteurs et la rédaction de Le monde est ailleurs. Le plan : créer un rendez-vous incontournable pour les femmes, les hommes et enfants.
Les collaborateurs, auteurs, etc. ayant participé avec Le monde est ailleurs à cette mise à jour sont au nombre des suivants :
Gestion de projet pour Le monde est ailleurs:
Rémi Baril
Rédacteur en chef pour Le monde est ailleurs :
Dr Jean-François Chicoine
Comité de rédaction :
Grégoire Viau, Helene Laurendeau, Dr Danièle Perrault, Dr Pierrette Payer
Chef recherchiste :
Chantal Auger
Assistante à la production:
Élisabeth Boushira
Collaboration à rédaction :
Guy Thibault, Catherine Cardinal, Carole Schink, Georgette Duchaine, Dr Françoise Hallet
Collaboration à la recherche :
Dr Remi Bouchard, Catherine Cardinal, Alain Caron, Stéphanie Coté, Sylvie Soucy
Éditorialistes invités :
Chrystine Brouillette, romancière
René-Daniel Dubois, dramaturge
Monique Giroux, animatrice
Père Benoit Lacroix, théologien et prêtre dominicain
Joe Bocan, comédienne, auteure et chanteuse
Bernard Voyer, explorateur
Dr Paul Levesque, urgentologue
Dr Jacques Papillon, chirurgien plastique
Jean-Paul Dubois, Pédopsychiatre et écrivain, France
Dr Nago Humbert, président de Médecins du monde, Suisse
Yanick Villedieu, journaliste scientifique
Denys Arcand, cinéaste
Collaborateurs :
Helene Laurendeau, nutritionniste
Annie Marquez, nutritionniste
Sandra Caron, infirmière en maladies infectieuses
Stéphanie Cote, M.Sc., nutritionniste
Fréderic Blaise, M.Sc., nutritionniste
Marie Watier, Ph. D. Psychosociologue de l’alimentation
Nathalie Lacombe, nutritionniste du sport
Marie Marquis, Ph. D., nutritionniste et professeur
Guy Thibault, Ph.D. en physiologie de l’exercice
Catherine Cardinal, journaliste
Dominique Cousineau, pédiatre développemental
Marie-Christine Courchesne, M.A., sexologue clinicienne et psychothérapeute
Diane Brouillette, M.A., sexologues clinicienne et psychothérapeute
Dr Robert Dubé, pédiatre du développemet
Francine Ferland, ergothérapeute et professeure émérite, Université de Montréal
Etienne Gaudet, psychoéducateur
Louise Lafleur, orthophoniste
Johanne Lemieux, travailleuse sociale
Joanne Lépine, B.A, M.A., sexologue, Sexoanalyste
Diane Vadeboncoeur, psychologue et auteure
Jocelyne Robert, auteur et sexologue
Dr Françoise Hallet, médecin scolaire et auteure, Belgique
Alain Caron, psychologue
Nicole Hannequart, verbicruciste
Georgette Duchaine, auteure
Élise Poirier, chroniqueure
Roxane Therrien, pharmacienne
Sonia Desmarais, infirmière
Nadine Kabwe, pédiatre
Dr Luc Chicoine, pédiatre
Michèle Lambin, Lambin travailleuse sociale
Denis Blais, infirmier clinicien en maladies infectieuses
Claudine Potvin, spécialiste en éducation
Dr Jean Turgeon, pédiatre
Dr Philippe Ovetchkine, pédiatre et infectiologue
Dr Pierre Gaudreault, pédiatre toxicologue
Fréderic Loiselle, ergothérapeute
Benoit Gignac, auteur et consultant en communications
Dr Pierre Poitras, M.D., gastro-entérologue
Dr Maude St-Jean, microbiologiste-infectiologue et pédiatre
Dr Guillaume Sébire, neurologue
Dr Fréderic Sorge, pédiatre
Dr Olivier Aynaud, andrologue, France
Dr Joanne Proulx, médecin de famille
Dr Pierre Nantel, néphrologue
Dr Valérie Lamarre, pédiatre infectiologue
Dr Olivier Jamoule, pédiatre en adolescence
Dr Chantal Buteau, pédiatre et infectiologue
Dr Jacques Desnoyers, chirurgien orthopédiste
Dr Pierre Arsenault, Ph.D., M.D
Dr Claude Baril, chirurgien
Dr André Bellavance, MD Ph.D, Neurologue
René Després, mécanicien
Dominique Forget, ingénieure et journaliste scientifique
Michel Labrecque, conseiller de la ville de Montréal
Fréderic Metz, AGI et Professeur
Nathalie Menard, pompière
Pierrich Plusquellec, Ph.D en biologie du comportement
Yves Casgrain, consultant en mouvements sectaires
Aude-Marie Marcoux, candidate à la maîtrise en science politique
Claude Grenier, cinéaste
Claude Dolbec, photographe
Théo Lichtenberger, monteur et photographe
CONSULTER "SERVICEVIE"
À l’adresse www. services vie.com
EXTRAIT CHOISI: "LES DÉFINITIONS" (2008)
(Un) Pied égyptien
Par Le monde est ailleurs
Dernière révision : 4 février 2008
Pied dont l’extrémité des orteils forme une ligne oblique.
Le pied égyptien présente des orteils de taille décroissante, du gros orteil au petit. C’est la forme de pied la plus répandue dans la population. Le pied égyptien, avec l’avant-pied large, est aussi la forme la plus disposée à développer un hallux valgus.
(Un) Pied grec
Par Le monde est ailleurs
Dernière révision : 4 février 2008
Pied dont le deuxième doigt dépasse, en longueur, le gros orteil.
Le pied grec est caractérisé par la prééminence du deuxième orteil. La ligne formée par l’extrémité des orteils constitue ainsi un angle aigu. C’est la forme de pied la plus rare dans la population. Dans certains cas, la longueur inhabituelle du deuxième orteil peut causer un inconfort et une difficulté à chausser le pied, et une chirurgie orthopédique peut être envisagée.
(Un) Pied romain/pied carré
Par Le monde est ailleurs
Dernière révision : 4 février 2008
Pied dont l’extrémité des trois ou des quatre plus gros doigts forment une ligne droite.
Le pied romain, ou pied carré, a les trois ou quatre plus gros orteils de longueur égale, formant, à leur extrémité, une ligne droite. C’est la deuxième forme de pied la plus répandue dans la population.
EXTRAIT CHOISI:" LES ARTICLES" (2008)
Nanotechnologies
Une grande frousse devant l’infiniment petit
Par Dominique Forget, ingénieure et journaliste scientifique
Montréal, Québec, Canada
Avec Le monde est ailleurs
Dernière révision : 21 janvier 2008
Vues dans leur ensemble par un esprit profane, les nanosciences et les nanotechnologies rappellent les délires les plus grandiloquents des auteurs de science fiction. Pourtant, elles sont déjà parmi nous, et le seront de plus en plus, par leurs applications médicales et industrielles. Jouer dans le milliardième de mètre, cela ouvre de vastes horizons, mais cela soulève aussi d’énormes questions…
On retrouve des composants nanométriques – de nouveaux matériaux que l’on obtient en assemblant les atomes un à un – dans des produits aussi divers que les crèmes solaires translucides, chaussettes anti-odeurs, les raquettes de tennis ultralégères, les fenêtres autonettoyantes ou les peintures antigraffitis.
En 2006, on comptait sur le marché mondial 700 produits issus des nanotechnologies. Au Québec, 350 produits seraient disponibles, selon la Commission de l’éthique sur la science et la technologie.
Ce n’est qu’un début. Certains chercheurs voient dans cette nouvelle aventure scientifique des réponses à nos besoins les plus divers, que ce soit dans le domaine de la santé, des communications ou de l’énergie. Toutefois, de plus en plus d’experts appellent à la prudence, évoquant les répercussions possibles des nanoparticules sur la santé et l’environnement. Un débat qui n’est pas sans rappeler celui entourant le développement des OGM.
Aucune frontière biologique
On sait que les nanoparticules ne sont arrêtées par aucune frontière biologique. Elles pourraient ainsi aider à livrer des médicaments à l’intérieur des cellules. En contrepartie, elles pourraient s’immiscer inopportunément dans le système nerveux ou dans les chromosomes d’un individu. Des millions de travailleurs sont déjà exposés aux risques des nanotechnologies. On craint que des particules nanométriques ne se retrouvent dans la nature, où elles pourraient menacer les écosystèmes et les humains.
En novembre 2006, la Commission de l’éthique de la science et de la technologie a dévoilé un avis intitulé Éthique et nanotechnologies : se donner les moyens d’agir. Tout en reconnaissant qu’elles font partie des technologies les plus prometteuses pour l’avenir de l’humanité, la Commission invite les industriels, gouvernements et autres décideurs à ne pas minimiser les risques potentiels que pourraient poser les nanotechnologies.
Depuis, les trois Fonds de recherche du Québec – le Fonds de la recherche en santé du Québec, le Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technologies et le Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture –, en collaboration avec NanoQuébec et l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité au travail, ont annoncé la mise sur pied d’un réseau de recherche qui sera consacré à l’étude des aspects éthiques, économiques, légaux, sociaux et environnementaux des nanotechnologies.
SOURCES
Commission de l’éthique de la science et des technologies, gouvernement du Québec : www.ethique.gouv.qc.ca
NanoQuébec : www.nanoquebec.ca
Santé Canada, la nanotechnologie à Santé Canada : www.hc-sc.gc.ca
EXTRAIT CHOISI: "LES ÉDITORIAUX" (2008)
Mourir en forme
L’éditorial de Denys Arcand, cinéaste
Par Denys Arcand, cinéaste
Montréal, Québec, Canada
Le monde est ailleurs, 21 janvier 2008
Denys Arcand est cinéaste et sportif. Comme cinéaste, il nous a habitués à des chefs d’oeuvre, soulevant un peu plus à chaque nouveau film la barre des attentes de la critique. Comme sportif, il a habitué son corps à un niveau élevé de performance, et le voici aux prises avec le plus impitoyable des critiques : lui-même.
J'ai joué au hockey jusqu'à cinquante-neuf ans. La dernière saison, j'ai eu l'épaule droite disloquée trois fois : mon bras était arraché de son articulation. C'était la méthode de torture utilisée par les SS quand ils étaient pressés : la souffrance est insoutenable. La dernière fois, j'avais été mis en échec par un Midget AAA de quinze ans qui pesait déjà deux cent livres et dépassait six pieds. Recoquillé sur la glace, je me tordais de douleur pendant qu'il se morfondait au-dessus de moi : "I'm sorry, sir! I didn't mean it! I'm truly sorry!"
Quelques semaines plus tard, l'orthopédiste a pris un air sévère : « Vous aimez le golf ? Eh bien vous allez jouer au golf. Et ce sera tout. » Pendant un an, à chaque fois que je sortais de chez-moi par la porte de la cave, je regardais, avec une profonde mélancolie, mon sac de hockey et mon sac de tennis s'empoussiérer sur leur tablette. J'ai dit adieu à des amis avec lesquels je jouais depuis plus de vingt ans, et je suis allé m'inscrire dans un gym déprimant où je partageai des poids et haltères avec des criminels tatoués et des bouncers neurasthéniques.
Dans l'espoir fou d'un retour miraculeux, je me suis fait opérer l'épaule par un chirurgien fameux qui m'annonça, en souriant : « L'opération est succès complet ! » « Chic ! lui dis-je, je vais pouvoir recommencer le hockey ! —Pas vraiment, dit-il d'un air compréhensif. —Le tennis au moins ? —Non plus, l'arthrose est très avancée et à ça, il n'y a pas de remède ».
Un jour j'ai pris mon courage à deux mains et je suis allé vendre mon équipement de hockey, que j'ai échangé contre quelques boîtes de balles de golf. J'ai gardé mes patins Bauer déjà démodés pour patiner le dimanche après-midi avec ma fille. Cet automne, en sautant sur la glace, j'ai brusquement senti flotter l'articulation de mon genou droit. Contrairement à la plupart des sportifs, mes genoux ont tenu longtemps. Mais là, eux aussi m'avertissent que la fin est proche.
J'ai toujours fait du sport par plaisir, jamais par devoir, jamais pour obéir aux diktats des fascistes de la santé. Je fumais avec délectation après les matches de hockey et de tennis. Les sportifs, comme les danseurs, sentent venir la vieillesse et la mort avec plus d'acuité que le commun des mortels. Ils ont des repères précis : ils couraient tant de mètres en tant de secondes, ils sautaient telle hauteur, ils frappaient la balle à telle vitesse. Ils peuvent mesurer encore plus exactement la débâcle qui arrive.
Et si cette débâcle n'est pas physique, elle sera mentale. À la campagne, j'avais une voisine qui faisait mon envie : à soixante-dix ans elle traversait chaque jour le lac à la nage. Elle avait le corps d'une quadragénaire. Un jour, elle s'approcha de moi d'un air égaré et me dit : « Vous souvenez-vous qui je suis ? » Elle est morte trois ans plus tard, complètement perdue.
Bien sûr, il faut continuer à bouger, bien sûr, l'exercice éloigne peut-être temporairement le cancer et quelques autres saloperies. Mais toutes les gymnastiques jovialistes ne peuvent finalement pas grand chose contre la condition humaine. Après soixante-cinq ans, peu importe l’entraînement, même quotidien, c'est la totalité de la mécanique qui s'enraie : la perception visuelle, les réflexes musculaires, la coordination, l'équilibre. Le naufrage est commencé.
Bien sûr, nous allons continuer à courir, à pédaler, à nager, tant que nous en serons capables.
Habituez-vous à ces hordes forcenées de vieillards et d'aïeules en survêtements. Malheureusement, nous connaissons déjà l'issue du match. En attendant, comme le disent les vieux golfeurs : « On frappe la balle moins loin mais on est encore du bon côté du gazon ».